«Je hais les voyages et les explorateurs» – ainsi commence Tristes tropiques, le récit autobiographique que l’anthropologue Claude Lévi-Strauss publie en 1955. Dès la parution du livre, on ne manque pas de relever la contradiction: l’ethnologie ne se définit-elle pas, depuis sa naissance, comme une «science voyageuse»? Pour comprendre ce paradoxe, qu’on trouve chez d’autres ethnologues, il faut le rapporter aux évolutions à la fois de la littérature de voyage et de la notion même de voyage au début du XXe siècle.
Ethnologie et haine du voyage
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jeudi 25 mars de 17h00 à 18h00
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Genève
Modération: Eléonore Devevey